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NOTRE-DAME DU SACRE-CŒUR Patronne de la Garde d'honneur 
 
La Vierge Marie, sous le vocable de Notre Dame du Sacré Cœur est la première protectrice de la Garde d’Honneur, spécialement comme modèle idéal d’amour et de réparation au Sacré Cœur de Jésus.
 
C’est au 8 décembre 1854, jour de la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception qu’il faut remonter pour trouver l’origine de la dévotion à Notre Dame du Sacré Cœur. Ce jour là, toutes difficultés vaincues par une série d’actes protecteurs de la Sainte Vierge, deux prêtres du diocèse de Bourges jetaient les premiers fondements de la Société des Missionnaires du Sacré Cœur d’Issoudun, qui, dans leur pensée, devaient se consacrer exclusivement à faire connaître et aimer ce divin Cœur. Le 9 juillet de l’année suivante, ils étaient officiellement installés par le cardinal du Pont, Archevêque de Bourges.
 
 "Le Fils ne va pas sans la Mère : et bien ! nous honorerons Marie désormais sous le vocable de Notre Dame du Sacré Cœur ; ce sera l’expression particulière de notre reconnaissance et le symbole de sa puissance sur le Cœur de Jésus " . Et de suite, ils placèrent dans leur jardin, sous un berceau de tilleuls, une statue de la Mère de Dieu, avec cette inscription qu’on lisait pour la première fois : Notre Dame du Sacré Cœur, priez pour nous.
 
L’image de Notre Dame du Sacré Cœur est très expressive. Marie, les mains étendues et foulant du pied le serpent maudit, contemple l’Enfant Jésus, debout devant elle. Jésus, souriant, de la main gauche, découvre son Cœur et, de la main droite, montre sa Mère, comme pour dire : c’est Elle Qui me l’a donné.
 
Dès la fondation de la Garde d’Honneur, Sœur Marie du Sacré Cœur BERNAUD, inscrit Notre Dame du Sacré Cœur en tête des protecteurs ; car ce titre convient admirablement à l’esprit de la nouvelle œuvre, en indiquant les rapports intimes de Marie avec le Cœur de son divin Fils et en donnant Marie comme modèle accompli du vrai garde d’honneur.
 
 En relisant l’Évangile et la Tradition de l’Église, nous pouvons saisir quelques lignes des rapports de Jésus et de Marie, et nous en édifier.
 
      I. – Dès le premier instant de sa Conception, Marie fut préservée de la tache originelle. C’est un dogme de notre foi. Cette faveur insigne lui fut accordée, selon la parole de Pie IX, en vue des mérites du Rédempteur futur, c'est-à-dire de son divin Fils. Or tous les mérites du Sauveur découlent de son Cœur d’Homme-Dieu. La Sainte Vierge était donc, dès ce moment, Notre Dame du Sacré Cœur, et on peut dire que l’Immaculée devint alors déjà le garde d’honneur le plus parfait ; en rendant à Dieu, par la beauté de son âme privilégiée, gloire, amour et réparation.
 
      II. – A l’âge de trois ans, en pleine conscience d’elle-même, Marie quitta la maison paternelle et s’achemina, en compagnie de ses parents, vers le Temple de Jérusalem, le seul sur la terre qui fut consacré au vrai Dieu. Là, en présence des prêtres de l’Ancien Testament, elle se donna au Seigneur, par le vœu, inconnu jusqu’alors, de virginité perpétuelle. Elle se rapprochait ainsi du Sauveur, par sa ressemblance de victime pure. Et derrière les murailles du Temple, que furent les années de son enfance et de sa jeunesse, sinon une heure de garde perpétuelle, dans la méditation des Saintes Écritures ?
 
      III . – Voici l’Incarnation. L’Ange Gabriel a révélé à Marie le plan divin, scène grandiose où se décida le salut du monde. Marie a accepté. Comme conséquence de cet événement, qui pourrait décrire son union au Sacré Cœur, durant les mois où le corps de Jésus se forma de sa substance même, où le Cœur de Jésus, avec sa tendresse et sa sensibilité, se façonna par l’action du sang le plus pur sorti de son propre cœur. Le prophète Isaïe avait annoncé ce prodige sous une gracieuse image : « Une tige sortira de l’arbre de Jessé, et il y naîtra une fleur sur laquelle l’esprit de Dieu se reposera ». Marie était cette tige. Jésus était cette fleur. Qu’y a-t-il de plus intime que l’union de la fleur et de la tige qui la supporte et la nourrit. ? On ne peut songer sans émotion à ce que furent alos les heures de garde de la Sainte Vierge, en présence de Jésus, dont elle était le premier ostensoir et qu’elle savait devoir être l’Agneau de Dieu, immolé pour le salut du monde.
 
      IV . – Durant la vie de Notre-Seigneur, l’union de Jésus et de Marie devint plus étroite et plus profonde. Marie en effet était la Mère de Jésus. Or, être mère, n’est ce pas incarner l’amour et posséder l’autorité? Concluez. Ce furent d’abord les premières années, où l’Enfant Jésus reçut les caresses et les soins maternels, et y répondit par ses sourires et surtout par ses grâces de choix : le Cœur du Fils s’épanchait dans le cœur de sa Mère, et réciproquement. Puis ce fut l’adolescence, où les absences du divin ouvrier devenant plus fréquentes et plus prolongées, par suite de son travail du dehors avec saint Joseph, la pensée de Marie, le suivait avec plus d’affection : «  Elle conservait et méditait dans son cœur, dit l’Évangile, tout ce qu’elle voyait et entendait du divin Enfant ».
Puis ce fut la vie publique, durant laquelle le Sauveur rentrait rarement sous le toit de Nazareth. Croyez vous que Marie le perdait de vue? Certes non. Leurs deux cœurs restaient unis par la prière, par l’amour, par la similitude des sentiments, par la claire vision du but suprême. Et quelles heures de garde délicieuses, de près ou de loin, plus belles que celle des anges.
 
      V . – A l’heure de la Passion, le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie furent plus unis que jamais, parce que plus immolés. Parcourez le chemin de la Croix, vous en aurez une saisissante impression, et à lire le Stabat Mater, on devine une heure, ou plutôt trois heures consécutives de garde, pendant lesquelles le Fils et la Mère burent au même calice d’amertume et de réparation .Pourquoi ? pour être plus rapprochée du Cœur blessé de son Fils Bien Aimé, pour mieux s’unir à ses douleurs expiatrices, pour lui dire,
par son silence héroïque, qu’elle souffrait comme Lui et avec Lui, suivant la parole du vieillard Siméon : « un glaive de douleur transpercera ton âme ». C’est ainsi qu’à coté de la médiation de justice, privilège exclusif du Sauveur, donnant jusqu’à la dernière goutte de Son Sang, il y avait la médiation de convenance et d’intercession, fonction réservée à Marie et qui lui conférait une sorte de juridiction sur les richesses du Sacré Cœur.
 
     VI .– Après la Résurrection et l’Ascension, l’union des Cœurs de Jésus et de Marie ne fit que grandir. .Pour Marie, c’était le souvenir, la physionomie, les détails de la vie du cher disparu et elle n’avait plus qu’un désir…s’en aller, pour le retrouver à tout jamais.. Pour Jésus, c’était l’amour filial, qui n’avait rien oublié des 33 années passées avec sa Mère et
qui lui préparait les splendeurs de l’Assomption. En attendant, l’un et l’autre se retrouvaient dans la communion quotidienne, avec quelles mystérieuses effusions ! Il y avait plus. Il y avait les longues heures de garde, prélude des nôtres, où la Reine des Apôtres unissait ses immolations volontaires aux travaux des Douze et aux intentions de son Fils, pour l’achèvement du Règne de Dieu dans les âmes : noble idéal des gardes d’honneur. Et un jour, cette union de Jésus et de Marie ira s’achever au Paradis, où Marie est maintenant, au suprême degré, la Souveraine du Sacré Cœur.
 
 
      "Que notre pensée, comme celle de Marie, embrasse tout le vaste horizon des réparations et des expiations si nécessaires aujourd’hui, et que l’heure que nous avons choisie, rayonne du double éclat de notre fidélité et du bienveillant intermédiaire de Marie. Nul ne peut, comme Marie, disposer des trésors du Sacré Cœur. De ses yeux maternels, elle y découvre l’amour immense du Sauveur pour les hommes ; elle y voit aussi, comme dans un miroir, les souffrances et les détresses, les dangers et les luttes de chacun de ses enfants."
 
 Chanoine Louis LAPLACE




SAINT  JOSEPH , patron de la Garde d'honneur 
     

"Un jour, la Très Sainte Vierge Marie me fit voir le Sacré-Coeur de Jésus comme une source d'eau vive, où il y avait cinq canaux qui coulaient avec complaisance dans cinq coeurs qu'Il s'était choisis pour les remplir de cette divine abondance." Le deuxième de ces coeurs, cités par sainte Marguerite-Marie après celui de l'Immaculée est celui de saint Joseph, céleste patron de la Garde d'Honneur et plus spécialement de ceux de ses membres qui sont voués au travail: " Le magistrat, l'ouvrier, l'étudiant, le cultivateur, le soldat....", " les vaillants chrétiens de toute condition." (1)

Pourquoi Saint Joseph ?

Méditant une parole de l'Ecriture:: " Le Seigneur s'est cherché un homme selon son coeur.." (2), Bossuet, contemporain et compatriote de la confidente de Sacré-Coeur, voir en Joseph, "cet homme selon le Coeur de Dieu" (3) et développe les trois vertus cachés dans son âme: la simplicité, le détachement, l'amour de la vie cachée. "Joseph, homme simple a cherché Dieu; homme détaché, a trouvé Dieu; Joseph, homme retiré, a joui de Dieu." (4)

"Simplicité "

Le coeur simple est le coeur droit, tout tourné vers Dieu avec une grande pureté d'intention." Qui prétend paratger son coeur entre la terre et le ciel, ne donne rien au ciel, et tout à la terre, parce que le terre retient ce qu'il engage, et que le ciel n'accepte pas ce qu'il offre." (6) Le coeur simple est le coeur docile à la grâce, ce que Dieu veut s'y imprègne comme en une bonne terre. Le coeur simple est enfin pur dans sa foi, celle de Joseph "surpasse celle d'Abraham" (7) pour Bossuet.

Sans prétendre égaler un tel modèle la Garde d'Honneur doit se poser la question dans la quelle l'Aigle de Meaux achève son premier point: " comment croyons -nous ?" comment bâtissons-nous notre foi ? Avons- nous  vraiment tranché entre vie chrétienne et  vie mondaine ? Voulons-nous être heureux dans ce monde ou dans un autre ? Si la réponse est affirmative, il y a y une véritable recherche de Dieu.

"Détachement "

Saint Joseph nous offre nsuite l'exemple d'un détachement sans réserve, détachement des passions (Bossuet développe la jalousie "dure comme l'enfer" qui ne peut rien contre le juste Joseph), détachement de ses intérêts et de son propre repos. "Il va néanmoisn sans s'inquiéter (...) seulement parce qu'il est avce Jésus-Christ, trop heureux de le posséder à ce prix (...) heureux, tranquille, assuré, parce qu'il ne rencontre ni repos, ni demeure (..) (8). Par son admirable détachement, Joseph a trouvé Dieu et nous appelle à le suivre dans cette voie. "Chrétiens, ne savez-vous pas que Jésus-Christ est encore caché? Il souffre qu'on blasphème tous les jours son nom, et qu'on se moque de son Evangile" (...). (9)

Sommes-nous des Gardes d'Honneur soucieux de l'honneur de Dieu et de son Eglise,prêts à sacrifier notre repos, nos loisirs, nos biens, notre réputation pour le défendre ? Si oui, nous avons trouvé Dieu.

"Amour de la vie cachée"

Citons saint Grégoire le Grand: " Le monde est mort pour nous, quand nous le quittons; mais ce n'est pas assez; il faut, pour arriver à la perfection, que nous soyons morts pour lui (...) que nous ne plaisions plus au monde, qu'il nous tienne pour mort (...) c'est là qu'on trouve la vie, parce que l'on aprrend a jouir de Dieu, qui n'habite pas dans le tumulte du siècle, mais dans la paix de la solitude et de la retraite.' (10) Bossuet montre cette " haute perfection du christianisme" dans la vie humble et cachée du patriarche de Nazareth. "Joseph a dans sa maison de quoi attirer tous les yeux de la terre et le monde ne le connait pas: il possède un Dieu-Homme, et il n'en dit pas mot." (10)  Dans un autre sermon, il en laisse entrevoir l'éternelle récompense: " Dieu réparera l'obscurité de sa vie; et sa gloire sera d'autant plus grande, qu'elle est réservée pour la vie future." (11)

Sans doute, le Garde d'Honneur est-il moins exposé aux tentations de la vaine gloire que le royale auditrice du grand prédiacteur, mais qui aurait deviné alors la destruction syxtématique de la vie intèrieure par le bruit des médias, l'infernale invasion des "écrans" ?! Moins qu'un autre, le garde fidèle n'a le droit de perdre son temps, et de mettre en péril son âme, devant ce que l'on peut souvent nommer, hélas, les "tabernacles" du démon.

"Exemple de tous ceux qui doivent gagner leur pain" (12) 

Patron céleste des Gardes d'Honneur, saint Joseph "modèle des travailleurs" l'est tout particulièrement de ceux qui sont voués au travail. Avec lui, ils pourront surnaturaliser tous leurs actes, les sanctifier par la pensée et l'amour du Sacré-Coeur: " Mon sauveur bien-aimé, j'accepte cette faigue en expiation de mes péchés et en union avec celles que vous avez endurées pour mon salut." (13). Saint Joseph artisan ne rêva pas de lendemains "paradisiaques" où le travail cesserait d'être pénible, il voyait le Rédempteur, courbé avec lui sur l'ouvrage, il savait que le labeur accepté en esprit de réparation a, grâce au Christ, une valeur rédemptrice. "Oh Ce pain gagné par saint Joseph ! (...) oh ! cet atelier : (...) Qui ne sent que le ciel est là, et que cette humble et ignorée maison de Nazareth est plus sainte que le Temple, plus bénie que l'Arche d'Alliance..." (14).  Au moment de conclure son encyclique sur le communisme, après  avoir rapellé que le libéralisme lui a frayé la voie (15), Pie XI se tourne vers saint Joseph pour hâter " la Paix du Christ dans le Règne du Christ", "tandis que les promesses des faux prophètes s'éteignent, sur cette terre, dans le sang et les larmes.''

Plus de soixante-dix ans après, que de sang et de larmes coulent encore sur terre ! Que les Gardes d'Honneur supplient le Patron de l'Eglise universelle de leur obtenir les trois vertus cachées dans son âme, d'augmenter en eux les trois amours qui brûlent son coeur: l'amour de Jésus, l'amour de Marie et l'amour de l'Eglise, et ils pourront alors hâter la Paix du Crist dans le Règne du Christ !

O.B

(1) Manuel de la Garde d'Honneur. 1913.
(2) 1er livre de Samuel XIII, 14.
(3) Bossuet, Oeuvres, NRF, 1961. Second panégéryque de St Joseph.
(4) Ibid. p. 497
(5) Génèse XLI, 5,5
(6) Bossuet, op. cit. p. 498
(7) Ibid.p. 500
(8) Ibid. p. 503
(9) Bossuet. op. cit. Premier panégéryque (1656) p. 347.
(10) Bossuet. op. cit.Second panégéryque p. 510.
(11) Bossuet. op. cit. Premier panégéryque (1656) p. 348.
(12) Divini Redemptoris, 19.03.1937. Bonne Presse. Paris 1950.
(13) Manuel op.cit. p.88
(14) Mgr Gay (1879) cité par D. Foucher Notre Père, Joseph le charpentier.Ed. de Montligeon 1999 p.173.
(15)Ibid. pp. 45-46
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

Petit lexique de la Garde d'Honneur

Petit lexique pour s'y retrouver !
 
 
Ames du purgatoire
 
Tout être humain, chaque personne humaine est unique et dans cette individualité, chacun est constitué d’un double principe, le corps avec tout son fonctionnement complexe lié à l’aspect matériel et relationnel, et encore l’âme qui anime et unifie tout le fonctionnement et l’être de la personne. Du fait de ce double principe, la personne humaine relève de deux lois : la loi spatio-temporelle et la loi immortelle. Avec la loi spatio-temporelle, une personne nait, grandit, dégénère et meurt, tandis avec la loi immortelle, chaque personne est immortelle, c’est-à-dire, a bien un commencement, mais pas de fin. Dit autrement, lorsque quelqu’un meurt, si le corps est voué à la dégradation, l’âme, elle, ne meurt pas ! Lorsqu’on est chrétien, cette âme chrétienne est appelée à la divinisation, la sanctification par Dieu et auprès Dieu. Dieu est l’Amour pur qui ne peut pas supporter en son Mystère l’ombre d’une impureté, c’est pour cette raison que l’âme chrétienne, après la mort physique, est préparée par l’Amour divin à la grande rencontre éternelle, en étant nettoyée de tout ce qui y fait obstacle.
 
Devoir d’état
L’état, à ne pas confondre avec l’État, correspond à la situation d’une personne ou d’une personne, d’où l’expression “l’état des lieux” ou “l’état d’une personne”. Chaque personne selon son état de vie a des droits et des devoirs qu’elle se doit de connaître, de discerner et d’accomplir par des moyens appropriés. Le devoir d’état est différent selon qu’on est célibataire ou marié, laïc ou consacré, avec ou sans enfants et ainsi de suite.
 
Foi, Espérance et Charité
 
Il s’agit des trois vertus théologales. En tant que vertus, elles nous disposent à agir dans une certaine direction qui est LA bonne direction. Parce qu’elles sont théologales, ces trois vertus ne sont ni liées à notre condition humaine, ni liées à nos efforts pour les obtenir. En tant que théologales, ces trois vertus viennent directement de Dieu, sont directement de Dieu et sont données directement par Dieu, le jour de notre baptême. Ce sont elles qui opèrent le travail de divinisation, dit autrement, c’est Dieu lui même et directement qui nous sanctifie comme lui seul est Saint, qui nous divinise, comme lui seul est Dieu. La Foi en nous faisant connaitre Dieu comme il se donne connaître ; l’Espérance en nous faisant vivre de Dieu comme il veut qu’on vive de Lui ; la Charité en nous unissant directement à Dieu qui est l’Amour.
 
 
Gloire
Dans la Bible, la Parole que Dieu a révélée de lui-même, la Gloire de quelque chose ou de quelqu’un dit le poids, la consistance, l’importance de la chose ou de la personne. Alors que dire de Dieu ! Rendre gloire à Dieu, glorifier Dieu, c’est tout lui donner et tout lui dire. D’ailleurs, des anges chantent et célèbrent sans cesse cette gloire face à Dieu ; et nous, les humains, à notre mesure, nous la lui chantons et la lui donnons. Nous la chantons, par nos prières et nos liturgies ou par les belles musiques sacrées. Nous lui donnons toute la gloire qui lui revient par l’offrande de nos vies, de tous nos actes quotidiens, les plus triviaux aux plus importants.
 
Heure de miséricorde
 
L’heure de miséricorde est l’heure en plus de l’heure de présence ou de garde. Cette heure supplémentaire est offerte en général pour une personne éloignée de Dieu ou de l’Église et pour laquelle on s’engage. Le but est double : d’abord réparer les outrages faits au Cœur du Christ par cette personne et ensuite travailler à sa conversion. Cette heure de miséricorde est inscrite sur un cadran spécial, le cadran de la miséricorde, dont il ne se trouve que trois exemplaires en France (un à la Visitation de Paray-le-Monial, un chez les Filles du Cœur de Jésus à la Serviane de Marseille et un à la Visitation de Paris). En fait, ne sont inscrits sur le cadran de la miséricorde que les initiales de la personne concernée. Cette heure supplémentaire est grave et ne doit pas être ajoutée sans discernement.
 
 
Le Garde
Chaque membre de l’œuvre prend le nom de Garde au moment où il vit son Heure de Présence. Il est comme cette sentinelle postée en esprit auprès du Cœur de Jésus pour lui rendre amour pour amour et réparer les ingratitudes qu’il subit encore aujourd’hui de par le monde.
 
Le Billet zélateur.
 
Dès le début de la Garde d’Honneur, Sœur Marie du Sacré Cœur (cf. la revue n° 195) n’avait de cesse d’encourager le zèle des membres de cette œuvre par des billets par lesquels elle leur offrait une parole de l’Écriture ou la parole d’un saint dont ils pouvaient nourrir leur vie. Pour cette raison, on nomma ces bulletins les « billets zélateurs ».
 
Aujourd’hui encore, à l’occasion de l’Heure Sainte de la veille du 1er vendredi de chaque mois, les Gardes reçoivent un billet zélateur pour nourrir leur cœur et vivre de cette parole au fil du mois. Les témoignages sont nombreux de ceux qui, ayant mis en pratique cette parole de mois en mois, ont vu concrètement le Seigneur les soutenir fidèlement dans leur vie quotidienne.
 
 Le Zélateur, la Zélatrice
 
Le Garde est appelé à être habité du zèle nourri par la parole reçue sur le billet, grâce à laquelle il témoigne de son attachement au Cœur Jésus et diffuse l’esprit de la Garde d’Honneur.
 
Ce titre est spécialement donné à ceux qui sont chargés d’un groupe d’associés.
 
La devise
Inscrite au-dessus du cadran, reprend l’âme, l’origine et la finalité de la Garde d’Honneur :  « Amour, Gloire et Réparation au Cœur de Jésus ! »
 
On peut aussi trouver près du cadran l’inscription : « Vive+Jésus ! », propre à l’Ordre de la Visitation.
 
 
La Réparation
La notion de « Réparation »souvent mal comprise, peut même déranger… Or pour un garde d’honneur, répondre « amour pour amour » au Christ a un but
 
essentiel : en plus de Lui témoigner sa volonté de L’aimer et de Le glorifier, il veut Le consoler de tous les manques d’amour et de toutes les ingratitudes qui, aujourd’hui encore, L’offensent et Le blessent… Tenter de « réparer », à la mesure de simples élans du cœur ou offrande de soi, a été une aspiration présente au cœur des plus grands saints…(Ste Marguerite Marie par exemple…)
 

Offrande/Cène
 
Au cours de son dernier repas avec les Apôtres, Jésus institua l’Eucharistie, sacrement par excellence qui alimente la vie divine durant notre passage sur terre. Là, pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain l’offrit à son Père en rendant grâce et le donna à ses disciples en disant : “prenez et mangez ceci est mon Corps livré pour vous”. Cette offrande du pain par Jésus est l’offrande du Corps de Jésus sur la croix. Lorsque le prêtre, à la messe, offre le pain et le vin, au moment où il élève le pain et ensuite le calice, ce ne sont plus du pain et du vin, mais le Corps du Christ élevé sur la croix et le Sang du Christ dégoulinant de la croix. Dit autrement, lorsqu’un chrétien fait un acte d’offrande du pain de sa vie quotidienne, du vin de ses problèmes et ses joies, de ses peines et son bonheur, de ses souffrances et ses allégresses, de ses maladies et son confort, alors là, il devient Corps du Christ !
 
 
Tabernacle 
 
Petit espace de rangement sous la forme d’une maisonnette embellie où la Saint-Sacrement, l’Hostie consacrée, le Corps du Christ eucharistique est déposé après la messe pour l’adoration des fidèles, c’est-à-dire pour que les chrétiens puissent venir prier devant le tabernacle où se trouve le Corps du Seigneur. En même temps, cette Sainte Réserve permet de porter la Sainte Communion aux personnes malades. Enfin, le Corps du Christ peut être sorti et exposé pour l’adoration publique en contemplant ce Corps très saint.
 
Les prières d’Offrande.
Le Garde d’Honneur dispose de deux prières, écrites par la fondatrice, Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud, pour « encadrer » son Heure de présence au Cœur de Jésus. Par la prière de l’ »Offrande de l’Heure », dite au début de l’heure de garde, il offre les joies, peines et actions qui constituent sa vie et peuvent arriver durant l’heure, tout en continuant son devoir d’état. La prière de l’ « Offrande du Sang et de l’Eau » du Christ peut se dire à la fin de l’heure…Par cette brève oraison, le garde s’unit au Christ sur la Croix et offre au Père le Sang et l’Eau sortis de la blessure du Cœur de Jésus, seules véritables Offrande Saintes et Parfaites, pour les besoins de l’Église, et en réparation des péchés du monde.

















 




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Saint du jour
Vendredi 13 Décembre
Fête du jour : Lucie
Réflexion journalière
« Tirer une parole...la garder dans son coeur »

Je suis avec toi pour te délivrer.
Jr 1, 19
Actualité du moment

 

8 décembre 
Fête de l'Immaculée 
Conception 

Dimanches de l'Avent
1-8-15-22

 

Mon coeur est en veille,
le regard tourné vers Béthleem
mon âme épie le bruit 
des pas de Joseph 
et de l'âne qui montent 
le chemin.

Enveloppée dans le lin
de son manteau, Marie
soutient son précieux
fardeau qui tressaille
pour quelques temps
encore en son Sein virginal.

Le cliquetis des sabots,
le chant des oiseaux, 
le bruissement des arbres,
le silence recueilli de Joseph, 
la prière murmurée
aux lèvres de Marie,
tout converge dans l'attente
de L'Enfant qui vient !

Ô mon âme, veille, veille
retiens ton souffle, 
car Ton Dieu se tient
à la porte de ton coeur !
voici qu'Il vient !
Veille, veille !

G.V

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