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Paroles de gardes d'honneur

 Marie-Hélène : Quand je me suis inscrite je ne savais pas quelle heure choisir, je n’y avais pas vraiment réfléchi. Et puis je me suis dit que si le Seigneur me faisait téléphoner à cet instant de ma journée pour avoir des renseignements sur la Garde d’honneur, c’est peut-être qu’il fallait que je choisisse précisément cette heure- là ! C’est ce que j’ai fait et cela me va parfaitement !

 Rose : Je suis une matinale, et dès l’aube, sept jours sur sept,  je file courir, j’en ai besoin pour bien commencer ma journée. Tout naturellement, j’ai décidé de choisir mon heure  de footing : j’offre mes efforts physiques à Jésus, je loue pour la création, et je fais de grands sourires à tous ceux que je croise en demandant à Jésus de les bénir !

 Odile : Même si ce n’est pas original, j’ai choisi 15 heures,  l’heure de la miséricorde.   En lisant le « petit Journal de Sœur Faustine », je m’étais  promis d’avoir toujours une pensée de quelques minutes pour Jésus à ce moment-là. Lui offrir toute l’heure qui suivait allait de soi !

Véronique : Je suis mère de famille nombreuse. Les repas de midi sont toujours très, voire  trop animés et souvent je perds patience. C’est pour cela que j’ai choisi 12 heures, j’invite Jésus à la table et je m’efforce de me recentrer sur Lui pour créer un climat de  paix avec chacun de mes sept enfants !... et ça marche !

 Armelle : Nous nous sommes inscrits en famille, nous et nos 3 enfants. Nous avons tous choisi la même heure. Cela nous stimule et impossible d’oublier : il y en a toujours un d’entre nous qui rappelle aux autres l’heure de Garde !

 Madeleine : J’ai 89 ans, je me suis inscrite quand je suis devenue grabataire. Depuis peu, je suis en maison médicalisée. Je suis dépendante de tout. J’ai choisi de 8 à 9 heures car c’est l’heure où on vient faire ma toilette dans mon lit. Au début c’était très humiliant, maintenant je l’offre à Jésus. Je confie  ceux qui se dévouent à mon chevet et ceux qui n’ont pas la chance d’être aidés. C’est devenu l’heure de la toilette de mon âme !

 Dominique : Je suis professeur en collège, j’ai choisi l’heure de reprise  de mes cours en début d’après-midi. C’est toujours un moment difficile car j’ai souvent un coup de fatigue (ma journée commence très tôt avec une heure  trente de transports en commun). Me mettre en présence de Jésus m’aide  à tenir le coup.

 Pascal : J’ai toujours eu une grande dévotion pour les âmes du purgatoire et j’aime particulièrement prier pour elles. Mon choix était déjà tout trouvé car l’intention  de 10 à 11 heures  leur était destinée.

 Arlette : Dans la vie, s’il y a une chose que je déteste le plus, c’est bien celle d’aller faire les courses dans les supermarchés. Je n’ai pas de voiture, je fais tout à pied et cela m’oblige à faire des petites courses quotidiennement pour éviter à  chaque fois de porter trop lourd. J’ai choisi cette heure-là, je mets Jésus à côté de moi, et avec Lui, je pardonne à ceux qui me roulent sur les pieds avec leur caddie, j’excuse ceux qui se faufilent  devant moi à la caisse, bref  pour Jésus j’essaie de supporter tout ce qui m’exaspère, et vu mon caractère,  ce n’est pas toujours facile !

 Francine : Je suis une vieille dame de 94 ans, j’ai beaucoup à remercier et beaucoup à me faire pardonner. Choisir 21 heures, l’heure juste après mon dîner, me permet de veiller avec Jésus, comme si j’attendais sa visite, au cas où…

 Fabien : J’ai une maladie chronique qui m’empêche de trouver une bonne position pour m’endormir. J’ai choisi justement cette heure-là, à 23 heures. Tenir compagnie à Jésus souffrant donne du sens à ce que je vis.

 Paul : Etudiant en droit, j’ai beaucoup de travail personnel, de textes de loi à apprendre, j’ai choisi de 14 à 15 heures comme heure de garde car l’intention de l’heure est pour les grandes institutions et sous la protection des Justes de la terre. Je confie mon avenir professionnel à Jésus en faisant l’effort d’être appliqué dans ce que j’apprends pour être un futur juge selon le cœur de Dieu.

 Sylvianne : Je suis dialysée depuis de nombreuses années, ma vie n’est pas simple, mais je pense souvent à la souffrance de Jésus sur le chemin du Calvaire pour me donner du courage et accepter ma situation. C’est pour cela que j’ai choisi 11heures, pour être en lien avec Lui quand Il portait sa Croix.

 Louis : J’ai adhéré à l’heure de présence et je découvre chaque jour des nouvelles façons d’offrir quelque chose à Jésus selon mes nombreuses et variées occupations. C’est quasi-extraordinaire !

    Eléonore : Veuve depuis plusieurs mois, mes enfants n’habitant plus dans ma région, je me sens très seule. En choisissant 13 heures, cela me donne l’impression d’un rendez-vous de milieu de journée. Je fais comme si Jésus était là, je lui parle, lui confie mes préoccupations, mes petits et arrières petits-enfants. Jésus me tient compagnie et je lui tiens compagnie, l’heure s’écoule tranquillement.

  Xavier : Je vis à cent à l’heure, chef d’équipe sur chantier, j’ai de nombreuses responsabilités. J’ai choisi 20 heures, l’heure où je rentre chez moi pour relire toute ma journée  sous le regard de Jésus, lui confier tous les ouvriers et lui exposer mes soucis ou  rendre grâce quand tout s’est bien passé ! 

  Daniel : Je suis lourdement handicapé et j’ai des séances de rééducation quasi-quotidiennes. C’est très douloureux et contraignant. J’ai choisi l’heure de mes séances pour ne plus me plaindre et remonter le moral à ceux que je côtoie dans le centre.

 Maria : Je suis infirmière en milieu hospitalier. Chaque matin, j’offre ma première heure de travail à Jésus pour que tout ce que je ferai dans le reste de ma journée soit fait sous son regard et avec Lui. Quand mon heure tombe pendant mes repos, je lui tiens compagnie en méditant des passages de l’Evangile où Jésus guérissait les malades et je lui confie tous ceux que je soigne dans mon service.

 José : Mon épouse et moi avons choisi deux heures qui se suivent, l’un prend le relais de l’autre et comme on s’est engagé à se rappeler mutuellement l’heure au premier qui commence, en l’occurrence moi, c’est bien souvent deux heures que nous offrons à Jésus !

 François : Depuis que je suis retraité, j’aime me balader en solitaire dans la campagne. Chaque jour, à 10 heures le matin je quitte ma maison et  je marche plusieurs kilomètres quel que soit le temps. J’ai choisi cette heure-là pour être discrètement avec Jésus, sans interférence de personne, juste Lui et moi entourés par la nature comme St François d’Assise, dont je porte le prénom,  qui louait beaucoup la création…

 Isabelle : Depuis toujours, je déteste me lever le matin, je suis toujours à trainer, chaque début de journée est un défi à relever. Alors j’ai décidé de confier cette heure à Jésus non sans lui demander de me donner un bon coup de pouce pour que je sois plus dynamique et à son service à Lui… ! Ça marche… quelques fois… mais je fais des efforts !

 Marguerite : Mon fils est mort dans un accident de la route à l’âge de 22 ans, c’était un matin à 6 heures. J’ai choisi cette heure là parce que c’est à cette heure-ci qu’il a rencontré Jésus en vrai. Je m’unis à Jésus et à mon fils en même temps, cela peut paraitre triste mais cela me donne beaucoup de force et une grande paix intérieure de les savoir ensemble et moi, pendant cette heure, je suis présente avec eux.

Fred : Je fais partie des gens du voyage huit mois de l’année. Je me suis engagée car toute ma famille est très croyante et pratiquante et pour nous les itinérants, on est très solidaires les uns des autres. C’est pour ça que j’ai choisi de 5 à 6 heures  l’après-midi car l’heure est aussi consacrée pour tous ceux qui voyagent ou se déplacent souvent.

 Xavier : Plusieurs semaines auparavant, j’avais pris la fiche d’inscription de la garde d’honneur avec la ferme intention de m’engager, mais je ne savais pas du tout quelle heure choisir, et j’ai finalement oublié. Alors que je n’y pensais même plus, un jour en sortant d’un temps d’Adoration eucharistique, je suis tombé sur un dépliant de la garde d’honneur qui avait été oublié sur une chaise du fond de la chapelle. Je l’ai vu comme une piqûre de rappel, et étrangement l’heure s’est imposée à moi comme une évidence : de 11 à 12 heures pour le Règne du Cœur de Jésus !

 Jeanne : J’ai fait toute ma carrière en tant qu’enseignante. En découvrant les intentions des heures proposées pour s’inscrire, j’ai choisi 16 heures car consacrée à l’éducation et à l’enseignement. J’ai pensé à toutes les difficultés de mes collègues et surtout aux jeunes qui veulent enseigner alors que les mentalités ont bien changé. J’offre tout ce que je fais à ce moment-là pour eux et pour que Jésus leur vienne en aide.  

 Thérèse : Marie est le centre de ma vie de foi, je médite chaque jour les mystères du Rosaire. M’inscrire à l’heure de présence sans mettre la Sainte Vierge au cœur de mon engagement me paraissait impensable, c’est pour cette raison que j’ai choisi midi, pour vivre mon heure sous sa protection et tout offrir à Jésus par son Cœur immaculé.

 Hélène : Insomniaque depuis toujours, dans le silence de la nuit, je peignais ou j’écrivais des poèmes.  En choisissant de minuit à une heure, tout en tenant compagnie à Jésus, je peins ou j’écris en pensant à tous ceux qui vivent à l’autre bout du monde en décalage horaire avec nous. Je me sens en communion avec tous les habitants de la terre, c’est encore plus saisissant qu’en pleine journée !

 Eliane : Mon mari souffre d’un Parkinson très avancé alors qu’il n’a que 74 ans. Nous avons des aides à la maison mais personne à 20 heures pour le repas du soir. J’ai choisi cette heure  car je lui donne à manger comme à un enfant et cela me demande beaucoup de patience surtout que depuis l’évolution de sa maladie, je suis moi-même de plus en plus fatiguée. J’offre tout à Jésus pour qu’il mette lui-même beaucoup d’amour dans mes gestes et que quoi qu’il arrive, mon mari et moi vivions encore longtemps ensemble.

Jean : Depuis plusieurs années, je suis engagé au service de la visite des malades au sein de ma paroisse. J’ai choisi de 9 à 10 heures car l’intention de l’heure était pour eux. Pendant cette heure, je prie pour tous ceux que j’ai visités, tous ceux que je vais rencontrer et je les confie à Jésus au pied de la Croix.

Marie-Claude : J’ai choisi 12 heures car je suis plus disponible à ce moment-là, je suis tranquillement à la maison, occupée à la cuisine. Je commence tous les jours mon heure par l’Angélus et ensuite la prière d’offrande, après, de  temps à autre, j’adresse des pensées vers Jésus et je continue mes occupations en essayant de demeurer recueillie le plus possible malgré les contrariétés quand il y en a.

 Marie : Il m’est devenu indispensable d’offrir mon heure de garde. C’est un ma drogue comme si mon cœur réclamait d’être branché au Cœur de Jésus. En promenade, dans la rue, dans la cuisine… hop, il est 11 heures, je me mets en sa présence.

 Ch.M : C’est avec une joie profonde que je me retrouve en union intime avec Jésus  tous les soirs à 22 h. Malgré mes 91 ans, je n’ai jamais oublié l’heure que j’attends avec impatience.

 Jean-Pierre : Je suis déjà bien engagé dans plusieurs services de ma paroisse et je pensais que m’engager chaque jour pour Jésus ne m’apporterait rien de plus. C’est là où je me trompais, mon heure de présence redonne un coup de vitalité à toutes mes autres activités car je les fais maintenant non  seulement pour rendre service mais surtout dans un esprit de réparation pour Jésus, ça  change beaucoup la façon d’aborder les choses ! Merci à mes amis de m’avoir fait découvrir la Garde d’honneur !

 Catherine : Je me suis inscrite de 11heures à midi car cela correspond à la fin du chemin de Croix jusqu’au Golgotha et le crucifiement en présence de Marie, c’est aussi l’heure qu’avait choisie St Pie X.

  Adeline : Je suis dynamique, footing, courses, travail… Pendant mon heure quoi que je fasse, où que je sois, je trouve mille choses à offrir à Jésus. Je fais mon footing : j’offre la nature, je loue, je demande pardon pour ceux qui l’abiment. Je fais mes courses : je rends grâce pour tout ce que je peux acheter et tous ceux qui l’ont fabriqué. A mon travail à la banque : je confie ceux qui s’adressent à moi, et je souris surtout aux grincheux : tout pour Jésus ! Mon heure rayonne dans mon cœur et sur les autres, cela se fait naturellement !

 Yvette : J’ai choisi une heure dans le matin et une le soir pour la conversion de ma fille. Il m’arrive de ne pas toujours être fidèle, j’oublie souvent l’heure du matin. Dès que je m’en rends compte, je n’hésite pas, je commence mon heure à la seconde même peu importe l’heure qu’il est. J’ai la certitude que Jésus m’attend toujours. Pour me faire pardonner, je mets les bouchées doubles en m’appliquant davantage. Tenir mon engagement me donne une grande paix.

 Jeanne : Cheminer avec Jésus à travers la Garde d’honneur et mon heure de Présence c’est me mettre à l’école du Christ. Lentement mais sûrement ma vie spirituelle s’améliore. Moi, si rigoureuse et nerveuse, moi que tout contrarie et qui réponds du tac au tac, je deviens de plus en plus calme. J’essaie même de comprendre mon prochain et je lui accorde plus volontiers mon indulgence. Je vis aussi mieux mes prières. Je suis plus à l’écoute du Seigneur qui dirige ma vie en m’aidant à trouver des solutions à mes problèmes.

Wilfried : Depuis le début de la pratique de l’heure de garde, même si je ne trouve pas le temps de penser à Jésus durant toute cette heure, je me sens plus proche de Dieu. Mon assurance en Dieu en toutes les choses que je vis devient plus grande même si je n’arrive pas à me débarrasser  de mes péchés habituels, je garde l’espérance.

Paul : Ma pratique de mon heure de Présence accroît ma relation avec le Christ et tous mes frères… Cela me rend plus patient, tolérant et aussi plus charitable. Je me sens aussi plus fort pour accepter les épreuves et les offrir à Jésus durant mes heures de présence.  

 

   Paroles de consacrés

 

Père Justin : J’ai choisi de 11 heures à midi  pour plusieurs raisons. C’est l’heure charnière de la journée (et de la nuit)  où je m’arrête ne serait-ce qu’une minute pour penser à Dieu, prier et offrir le reste de ma journée (ou de ma nuit). De plus, cette heure est celle des Anges et j’ai vraiment une admiration pour mon ange gardien qui veille sur moi. Je saisis ce moment pour repenser à ma mission de prêtre que le Seigneur m’a confiée. Mon autre référence, c’est l’Evangile de la Samaritaine. Elle vient à midi puiser l’eau au puits de Jacob ; et penser  à ce que Jésus faisait en l’attendant me renvoie au fait que Jésus nous précède toujours et nous attend à la Source pour nous former à son école d’adoration : « l’Heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité, tels sont les adorateurs que recherche le Père. » (Jn 4, 23)

Père José-Maria : Arrivé à Paray en pèlerin curieux de découvrir sur place les révélations du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie, j’ai été saisi du lien  avec celles reçues par la bienheureuse Mère Pierina de Micheli  que j’avais découvertes en 2014 : « Que l’Amour infini de Jésus soit connu  mais aussi réparé pour tous les outrages et offenses quotidiennes qu’Il reçoit dans le sacrement de l’Eucharistie, particulièrement par ses élus et consacrés ». La contemplation de la Sainte Face du Seigneur, miroir de son Amour envers nous tous, révélé à Mère Pierina,  et la réparation de son Sacré Cœur  offensé par notre ingratitude manifesté ici à Paray m’ont  décidé à m’engager à tout jamais dans la Garde d’Honneur.  Après avoir goûté, malgré mes limites et misères, combien Jésus est doux et aimable avec qui s’approche de Lui, et redécouvert ma participation en tant que prêtre de l’amour divin qui se répand ensuite sur les fidèles par l’action même du sacerdoce,  je suis parti pour ma nouvelle mission en  véritable ami et disciple passionné de son Sacré Cœur.

Sœur Viviane-Marie : Je suis religieuse et je me disais que la Garde d’honneur n’était pas pour moi car j’ai déjà consacré toute ma vie, donc toutes mes journées à Jésus. Un jour on m’a dit : « qui peut le plus peut le moins » ! Ce fut le déclic et ça m’a beaucoup interpelée sur ma manière dont je vivais réellement mon union avec Lui dans les petites choses ordinaires de mon emploi du temps comme les corvées d’épluchage, de ménage, de couture…! J’ai choisi 8 heures le matin, l’heure pour la conversion des pécheurs. J’essaie d’être toute à Jésus dans les moindres minutes de cette heure et ainsi vivre mon état de consacrée dans les « moins » de ma vie.

Sr Thérèse : Je suis responsable d’oblats séculiers rattachés à notre monastère et j’accompagne également des personnes en souffrance. Choisir une  heure  de présence (à 9h)  me permet de concrétiser ma mission en remettant chacun dans le Cœur de Jésus afin qu’Il déverse toutes les grâces dont ils ont besoin. Cela m’aide à m’effacer dans cet accompagnement en permettant à Jésus d’agir seul.

Sr Céline : J’avais été frappée par François, le petit voyant de Fatima qui voulait consoler le Cœur de Jésus. J’y ai vu un appel de Dieu. Mon désir profond est également de consoler Jésus, j’ai choisi de 8 à 9 pour la conversion des pécheurs.

Sr Jeanne-Marie : J’ai un peu hésité avant de m’inscrire de peur d’oublier, mais je m’en remets à mon ange gardien. Je prie pour que cette heure me transforme en profondeur et attise un feu couvant sous les cendres rendant mon cœur plus ardent et mon âme plus fervente !

Sr Marie-Bernadette : Chaque jour, mon heure de présence m’est  un rendez-vous d’amour avec Jésus qui déborde sur toutes mes autres actions et prières de la journée…

Sr Marie-Michel : En entrant dans la chapelle de la Visitation, j’avais pris un livret de la Garde d’honneur, ne sachant pas de quoi il s’agissait, je pensais l’utiliser pour nourrir ma prière. J’ai tout de suite été conquise par l’objectif : consoler le Cœur de Jésus ! J’ai choisi de 11 heures à midi car l’heure correspondait à l’extension  du Règne du Cœur de Jésus et aussi parce que cette heure est sous la protection des Anges que j’affectionne particulièrement. J’ai également choisi de midi à 13 heures car j’ai une grande dévotion pour la Vierge Marie et que cette heure est sous sa protection et l’intention pour toute l’Eglise ! »

 

 Paroles  de jeunes

    ( Les plus jeunes témoignent spontanément de leur engagement et des raisons pour lesquelles ils désirent consacrer une heure à Jésus.)

Anne : A l’école, on nous a dit qu’on pouvait choisir une heure pour Jésus, j’ai choisi  l’heure d’études personnelles à 17 heures, pour être encore plus appliquée dans mes devoirs ! Comme  je suis pensionnaire, quand je rentre à la maison, en week-end ou  en vacances, je prends juste une petite pause pour la prière au début de l’heure en donnant d’avance absolument tout ce qui va se passer à Jésus et hop,  je continue mes occupations !

Paul : J’aime beaucoup la musique et je prends des cours de piano. Comme je dois m’exercer tous les jours, j’ai choisi 18 heures, j’offre mes gammes, mes mélodies à Jésus en espérant que ça lui fait plaisir. Ça me donne envie de faire toujours mieux.

Laëtitia : Cette année je suis rentrée au collège et certaines de mes camarades préparaient leur profession de foi, moi j’ai été jusqu’à ma première communion et après mes parents n’ont plus voulu que je continue le caté. Cela a beaucoup peiné ma grand-mère. On s’est inscrites à  la garde d’honneur toutes les deux à la même heure. On a pris deux heures chacune, une pour Jésus à 9 heures le matin et une à 21 heures pour que mes parents croient en Jésus. Je suis sûre qu’à la longue, leur cœur va être touché, en tout cas, ma grand-mère et moi, on  fait tout pour ça !

Timothée : Mes parents sont inscrits et j’avais très envie de l’être aussi. J’ai choisi une heure mais mes parents sont obligés de me le rappeler car j’oublie. Eux commencent leur heure au moment de la prière du soir à 21 h et moi juste celle d’avant,  quand on mange et qu’après on range tout. Maman dit que ça prépare mon cœur pour la prière en famille. Je crois qu’elle a raison car je pense plus à Jésus pendant le repas et mon cœur est prêt pour la prière du soir.

 Louise et Léonie : On habite la même rue, on est dans la même école et on fait tout ensemble. La dame du Caté nous a donné des livrets et dit qu’on pouvait consoler le Cœur de Jésus parce que nos péchés lui faisaient de la peine. On a choisi la même heure, à 10 heures, on se donne des coups de coude à l’école pour y penser ! Quand on ne se voit pas durant les vacances ou les week-ends, chacune de son côté, on essaie de ne pas oublier et quand on se revoit, on se dit si on y a pensé ou pas !

Grégory : Dans mon collège, quand on nous a parlé de la « garde d’honneur », ça m’a fait sourire, j’imaginais des personnes au « garde à vous » et puis en lisant les explications, j’ai trouvé ça génial. Oui c’est vraiment comme cela que je veux aimer Jésus, en m’appliquant dans tout ce qu’on me  demande même si cela me coûte. Quand j’oublie mon heure, je la rattrape toujours, car je ne veux pas être « en reste ».

Inès : Je suis heureuse d'être Garde d'honneur, car je suis  plus près du Cœur de Jésus pour être en intimité avec Lui et cela m'aide dans mes relations avec ma famille.

Raphaël : En étant engagé, je vais pouvoir convertir  des pécheurs et consoler les cœurs de Jésus et de Marie par mes prières. Cela m'aide à me sentir plus près du Bon Dieu.

Annabelle : J’ai choisi 20 h quand je remonte dans ma chambre pour préparer mes affaires pour le lendemain et relire mes cours. J’aime bien penser à Jésus à ce moment-là, c’est ma manière à moi de lui confier mon frère, mes parents, mes amis et tout ce qui m’attend le lendemain… surtout les interros !

Jean : A l’ occasion de ma profession de foi, ma mamie m’avait donné un livret qui expliquait comment bien aimer Jésus tous les jours. Même si j’avais peur d’oublier, je me suis quand même engagé. Au début, c’était un peu difficile d’y penser, puis petit à petit, avec le soutien de ma grand-mère, c’est devenu une habitude. Aujourd’hui, je prépare ma confirmation et je suis toujours fidèle.

Chloé : Je suis en 3ème au collège et mes amies ne croient pas particulièrement en Jésus et ne vont pas à la messe, aussi je reste discrète sur ma foi. Ce qui me plait justement avec mon heure de Présence (à 17 heures, quand je prends le bus) c’est que personne ne sait ce qui se passe à ce moment-là dans mon cœur pour Jésus, c’est perso, discret, et mes amies ne se doutent de rien ! 

Et de ceux qui les accompagnent ! 

Sœur Elisabeth : Educatrice auprès de jeunes, je suis bouleversée de voir avec quel sérieux les enfants adhèrent et s’engagent avec spontanéité. Nombreux sont ceux qui m’en reparlent, m’assurant qu’ils sont fidèles et très fiers d’avoir fait leur engagement

Michel  (catéchiste): Voici encore une liste des enfants qui se sont inscrits spontanément ! Je suis toujours surpris de l’élan de leur cœur pour dire « oui » à Jésus ! C’est une grâce de faire du KT à ces gamins, un vrai  bol d’air pur  pour moi !

Sœur Marie de St Etienne : Je reçois au courrier une lettre d’une élève qui s'est engagée il y a deux ans. Il n'y avait  guère de pratique religieuse chez elle mais ce qui me fait très plaisir c'est ce qu'elle écrit : "je pense toujours à mon heure de garde"; Alors n'est-ce pas merveilleux ce qui se passe dans le cœur de ses enfants par le Coeur de Jésus !

Anne-Laure : Je fais le KT à un groupe d’une douzaine d’enfants de 11 et 12 ans. En tout début d’année, je leur ai proposé de s’engager à l’heure de Présence. En fin de parcours, 8 mois plus tard, tous m’ont certifié qu’ils avaient été le plus fidèles possible même si certains jours, ils ont oublié. Sans que je leur demande, ils m’ont spontanément expliqué comment ils offraient leur heure : en étant plus attentifs en cours, plus coopérants avec leurs parents ou frères et sœurs, en donnant un coup de main, en partageant leurs jeux, en s’entraidant pour les devoirs, en priant davantage…  J’ai été impressionnée et édifiée du sérieux avec lesquels ils vivaient leur engagement alors que par ailleurs, il me semblait qu’ils n’étaient pas très concentrés sur les cours de catéchisme en général. Comme quoi, on peut avoir des préjugés et aussi de bonnes surprises ! 

comment consoler

Comment consoler le Coeur de Jésus ?

C’est justement notre fidélité à faire notre heure de présence, notre tour de garde, qui a valeur de consolation.

Nous n’aurons pas assez de toute notre vie pour consoler le Cœur sans cesse blessé de Jésus.

Avec les habitudes, les rythmes fous de nos quotidiens, nous oublions parfois notre heure, c’est ce retour quotidien, cette fidélité, ce désir ferme d’y revenir chaque jour, bon gré malgré, avec joie ou sècheresse du cœur, qui donne valeur de réparation, de consolation du Cœur transpercé de Jésus.

Il faut parfois accepter de pleurer avec celui qui pleure, souffrir avec celui qui souffre, pour comprendre ce que l’autre vit. 

C’est toujours plein d’enthousiasme qu’on s’engage, ‘’tout feu tout flamme’’ et puis on déchante très vite parce qu’on découvre nos limites ! On pourrait s’appesantir sur soi, se laisser aller à la tiédeur, une petite prière avant l’heure et hop le tour est joué, mais au fond le véritable objectif de la garde d’honneur, n’est-il pas justement de prendre conscience de notre fragilité et de la dépasser par l’offrande de chaque minute de  notre heure.

‘’Veillez avec moi, juste une heure’’ nous demande Jésus... le pouvons-nous ? 

Oui, mais ne nous voilons pas la face, comme les apôtres, nous allons nous endormir, oui comme eux, nous allons le laisser seul durant cette heure si cruciale où Il a tant besoin d’amour, de réconfort. 
Et c’est bien parce qu’on en est pleinement conscient qu’on doit chaque jour, reprendre le plus fidèlement possible notre poste de garde, c’est justement parce que cela va nous coûter, nous demander un effort que Jésus en sera davantage consolé ! Quelle valeur aurait notre heure si Comme Lui, avec Lui, nous ne mouillons pas notre chemise ?
En devenant membre de la garde d’honneur, nous nous inscrivons dans l’histoire de l’Ordre de la Visitation, nous répondons « oui » à Jésus par notre présence, nous devenons une  réponse vivante et concrète  de son message donné ici à Paray le Monial, à la Visitation !
Geneviève V., coordinatrice
 

que votre oui soit un vrai oui

  La réparation au Cœur blessé de Jésus

« Que notre oui soit un vrai oui »

Quand j’étais petite, mon arrière grand-mère, ma mémère, me fredonnait souvent cette comptine : « une pomme rouge pour mettre à sa bouche, un bouquet de fleurs pour mettre à son cœur, c’est pour moi, c’est pour toi que Jésus est mort en croix. ». C’est pour moi, c’est pour vous, c’est pour nous que Jésus est mort en croix.

Cette phrase a hanté toute mon enfance. Quand je regardais les crucifix, je me disais que c’était terrible que Jésus soit mort comme ça, sur une croix, pour moi, pour nous et je me demandais comment lui donner ce bouquet de fleurs pour le remercier, pour le soulager.

Quelques années plus tard, en séchant mes cours au collège, j’ai découvert le message de Jésus à Ste Marguerite Marie « voici ce cœur qui a tant aimé les hommes », TANT AIME LES HOMMES …. «Et ces hommes qui font preuve de tant d’indifférence, d’ingratitude à Moi leur Dieu qui s’est fait homme et qui s’est laissé mourir sur une croix…. »

J’étais adolescente et je me disais « bon, les apparitions du Sacré Cœur, c’était à l’époque de Louis XIV, les gens n’avaient peut être pas tout compris »

Et puis les années ont passé et ma question est restée là au fond de moi de façon quasi récurrente : Jésus est mort en croix pour moi, ET MOI, et moi ne suis-je pas moi aussi indifférente, aussi ingrate que ceux que Jésus interpellait au temps de Ste Marguerite Marie ?

La maturité aidant j’ai d’abord compris, ou je crois avoir compris, qu’à travers le péché originel d’Adam et Ève, l’ordre divin avait été rompu et que Jésus était venu rétablir cet ordre divin entre sa créature et son créateur et que depuis Il n’avait pas cessé de nous faire participer à cette réparation afin que l’harmonie soit rétablie.

 

Alors comment moi, à mon petit niveau, pouvais-je participer à la réparation du Cœur de Jésus sans cesse blessé par nos interminables péchés ? Comment rendre un peu d’amour pour TOUT CET Amour inconditionnel ?

Bien sûr l’Eglise propose des moyens pour cela à travers les sacrements, la confession, la participation quotidienne à la messe, l’adoration… etc.…

Ces moyens sont essentiels bien sûr, indispensables !

Mais là dans ces instants là, quand je me tiens près de Jésus, ne suis-je pas plutôt comme l’apôtre st Jean, blotti sur le cœur de Jésus, n’est ce pas encore moi qui bénéficie de Son Amour, de Sa Miséricorde, de sa Présence ? N’est ce pas encore moi qui reçois alors que je me tiens là près de Lui ?

Mais moi qu’est ce que je fais pour LUI précisément, concrètement ?

Cela fait comme dans nos familles, dans nos communautés, on aime, on aime vrai, on aime large… mais prend-t-on le temps de regarder l’autre en vérité ? Parfois au cours de la journée, on se rend compte que, tiens ce matin, je n’ai pas été très attentif à ce que me disaient mon conjoint, mes enfants, mon frère ou ma sœur de communauté, je ne les ai même pas vus partir, je ne les ai même pas regardés… quand on en prend conscience, on cherche alors à rattraper ce manque d’attention par plus de présence, de gentillesse, on échange des mots, on se demande pardon, bref, on tente de réparer notre manque d’amour par un surcroît d’amour.

Pour la réparation au cœur blessé, offensé de Jésus par toutes mes indifférences, mes indélicatesses, par mes péchés, c’est la même chose.

J’ai compris qu’il y avait un chemin sûr pour accéder à cette réparation, ce chemin, c’est l’HEURE DE PRESENCE, devenir GARDE D’HONNEUR, c’est être comme Marie au pied de la Croix. Devenir Garde d’honneur, c’est apprendre à réparer le Cœur blessé de Jésus pour tous nos manques de foi, de charité, de patience, d’amour….

Marie, Sa Mère, Co rédemptrice de notre salut grâce à son Fiat, son OUI, nous empresse de lui rendre tout l’amour qu’Il nous a donné ! C’est un cri, une demande d’amour pour Son Fils qui désire nous sauver, nous attirer à Lui !

Au début, comme beaucoup d’ailleurs, je me suis jetée tête baissée dans ce désir de prier sans cesse. Après tout j’aime Jésus 24 heures sur 24 ! J’aime Marie tout autant, alors prier ne serait-ce qu’une heure par jour ! Quoi de plus facile !..... Et bien, quelle prétentieuse je faisais !

Car force a été de constater que prier, aimer vrai autant que mon cœur l’aurait voulu, que tout ce que je dis, tout ce que je fais, tout ce que je pense soient PRIERE ne serait-ce que pendant une seule petite heure de la journée ce n’était pas aussi facile que ça ! Vouloir prier cela demande une vraie implication de tout son être. Cela demande notre fiat à nous, notre petit « oui » de tous les instants.

Souvent j’ai repensé durant mon temps de prière à la petite voie de Ste Thérèse de Lisieux qui disait qu’on devait aimer même dans les toutes petites choses de la vie courante, cette petite voie, pour moi en tout cas, n’est pas une voie d’accès si simple et si petite que cela à parcourir !

Moi qui prétendais aimer Jésus, prier facilement, je me suis rendue compte qu’aimer avait un prix, j’ai aussi compris que pour admettre la nécessité de la réparation, de la prière, il me fallait admettre que moi-même je blessais Jésus !

Et surtout, parallèlement, j’ai compris de prière en prière, que je ne pouvais pas faire l’économie de la souffrance, de la douleur, de l’effort chaque jour répété. La réparation n’a de sens, de valeur que par l’âpreté de l’effort du vouloir aimer.

Toute forme d’amour vrai demande, réclame, suscite le don de soi, il n’y a pas d’amour véritable sans sacrifice, car nous ne sommes jamais à la hauteur de l’amour de l’autre et que nous serons encore moins à la hauteur de l’Amour que Jésus a pour nous. Aimer sans sacrifice, sans douleur, ce n’est pas aimer.

Et moi, Geneviève, qu’est ce que mon amour par rapport à l’immensité de l’amour de Jésus pour moi ?

Il m’arrive d’oublier de prier, de m’arrêter et de me poser en pensée, en mouvement pour ne me consacrer qu’à la prière. Moi, prise dans le tourbillon de mes activités, il m’arrive de « poser un lapin à Jésus ». Jésus est là, il m’attend. Mais Jésus est à Gethsémani, il prie pour moi qu’il va racheter au prix de la croix et moi, pendant cette heure, j’ai rejoint les apôtres qui se sont endormis !

Quand je me rends compte de mon forfait, de mon infidélité, j’ai plusieurs options :

La 1ère, ou je banalise et je me dis que je ferai mieux demain………oui mais voilà, je me connais et si demain c’est pareil !?

C’est donc, pour moi j’entends, une option à risque !

2ème option, je m’en rends compte et je mets les bouchées doubles… au risque de m’épuiser ou de faire plus ou moins sérieusement les choses, le trop étant l’ennemi du bien, ce n’est donc pas pour moi non plus.

Alors je choisis une autre option, celle de revenir me poser aux pieds de Jésus à la manière de Marie Madeleine, j’implore sa miséricorde pour être relevée par LUI, car Lui m’a aimée le premier et de moi-même je ne peux pas aimer, LUI SEUL peut m’insuffler la force, le désir de l’aimer davantage. Et à la manière de Marie Madeleine, je me tiens aux côtés de Marie, fidèles toutes les deux au Calvaire, se soutenant l’une à l’autre.

Ste Thérèse de Lisieux disait : « aimer c’est TOUT DONNER et SE donner SOI MEME ». Se donner soi même !

Jusqu’où sommes-nous capables de nous donner par amour, jusqu’où chacun d’entre nous est capable de se hisser un peu plus chaque jour, à force de prières vers l’immensité de l’Amour que Jésus a pour nous, pour chacun d’entre nous ? La réponse est dans le véritable désir de nos âmes et consciences, dans le oui à l’invitation à la  d’être une véritable sentinelle au poste d’amour, près du Cœur de Jésus !

 

Geneviève Vignes, coordinatrice 
témoignage donné et enregistré au cours du 1er rassemblement des gdh  en 2007

          
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Réflexion journalière
« Tirer une parole...la garder dans son coeur »

Donne-nous aujourd’hui le pain dont nous avons besoin.
Mt 6, 11
Actualité du moment

St Joseph, 
Patron protecteur 
de la Garde d'Honneur


« Glorieux Saint Joseph,
époux de Marie,
accordez-nous
votre protection paternelle,
nous vous en supplions
par le cœur de Jésus-Christ.
O vous, dont la puissance infinie
s'étend à toutes nos nécessités
et sait nous rendre possibles les choses
les plus impossibles,
ouvrez vos yeux de Père
sur les intérêts de vos enfants.
Dans l'embarras et la peine
qui nous pressent,
nous recourons à vous
avec confiance;
daignez prendre
sous votre charitable conduite
cette affaire importante et difficile,
cause de nos inquiétudes.
Faites que son heureuse issue
tourne à la gloire de Dieu
et au bien de ses dévoués serviteurs.
Ainsi soit-il »